Questions fréquemment posées

1. Qu’est-ce que l’alcoolisme ?

L’alcoolisme est une maladie à la fois physique, mentale et spirituelle. Un de ses symptômes est un désir incontrôlable de boisson alcoolisée.

2. Comment la famille peut-elle aider l’alcoolique ?

En adoptant le programme Al-Anon, nous pouvons cesser d’essayer de réformer l’alcoolique, que nous ne pouvons pas changer, et tourner notre attention vers nous-mêmes, que nous pouvons changer.

3. Qu’est-ce qu’Al-Anon ?

Al-Anon est une fraternité composée de parents et d’amis d’alcooliques qui essaient de résoudre leurs problèmes communs en partageant leurs expériences et en acquérant une plus grande connaissance et une meilleure compréhension d’eux-mêmes et de l’alcoolique.

4. Que pouvons-nous faire pour aider l’alcoolique à cesser de boire ?

En changeant notre propre attitude, nous rendons l’atmosphère du foyer plus saine pour toute la famille, y compris l’alcoolique. Cela peut permettre a l’alcoolique de voir le problème et paver la voie vers les Alcooliques Ano­nymes (AA).

5. Comment pouvons-nous changer d’attitude?

a. En mettant en pratique le programme Al-Anon, ses Étapes, ses Traditions, ses slogans et ses prières.

b. En nous efforçant de comprendre la maladie de l’alcoolisme et ses conséquences sur nous.

c. En assistant régulièrement aux réunions Al-Anon.

6. Devrions-nous servir des boissons alcoolisées a la maison ?

C’est une affaire personnelle. Cela dépend de la réaction de l’alcoolique. Il serait peut-être à recommander de ne pas en servir au début de la sobriété.

7. Devrions-nous accepter des invitations à des réunions ou l’on sert des boissons alcoolisées ?

Nous devrions laisser la personne alcoolique décider si oui ou non elle acceptera de telles invitations, tout comme c’est à nous de décider en ce qui nous concerne.

8. Devrions-nous cesser de boire ?

Si cela a quelque importance pour l’alcoolique, il vaudrait peut-être mieux nous en abstenir, mais c’est une décision personnelle.

9. Y a-t-il un moment propice pour parler à l’alcoolique de sa consommation d’alcool on de tout autre problème grave ?

Il faut, dans la plupart des cas, nous fier à notre intuition. Beaucoup ont trouvé que l’alcoolique était plus accessible après une cuite. Nous essayons d’être calmes et détachés chaque fois que nous discutons de quelque problème que ce soit.

10. Devrions-nous dorloter l’alcoolique ?

Non. L’expérience a démontré que plus nous lui accorderons de l’attention, moins l’alcoolique fera d’efforts pour s’en sortir et donc, sa consommation d’ alcool continuera.

11. La sobriété de l’alcoolique marquera-t-elle la fin de nos ennuis ?

Il ne faut pas nous attendre à trop, trop tôt. Le retour à la santé demande beaucoup de temps et tous nos problèmes ne sont pas causés par l’alcoolisme.

12. Aurons-nous besoin d’Al-Anon après que l’al­coolique aura cessé de boire ?

Oui. L’adaptation à la sobriété peut être facilitée si nous continuons à nous concentrer sur nous et si nous progressons dans Al-Anon.

13. Sommes-nous malades, nous aussi ?

Il est bon de nous rappeler que nous souffrons des conséquences de l’alcoolisme d’une autre personne.

14. Quelles responsabilités une personne alcoolique peut-elle assumer ?

Elle ne peut en assumer beaucoup, à moins d’avoir cesser de boire. Certaines personnes alcooliques sont en mesure d’assumer des responsabilités plutôt que d’autres; les capacités d’une personne alcoolique qui a atteint la sobriété peuvent être illimitées.

15. Comment pouvons-nous aider après que l’al­coolique a cessé de boire ?

En lui témoignant de l’amour et de la compréhension et en nous rétablissant nous-mêmes des conséquences de l’alcoolisme, un mal familial.

16. Qu’est-ce que ‘”l’ivresse mentale” ?

L’ivresse mentale est un état d’esprit ou un genre de comportement ordinairement relié à l’alcool et que la personne alcoolique adopte, même si elle n’a pas bu. L’ivresse mentale se manifeste souvent au début de la sobriété et il n’est pas rare qu’elle se produise aussi plus tard.

17. Est-ce que nous, membres Al-Anon, nous faisons des rechutes ?

Oui. Les habitudes sont difficiles à changer et il nous arrive parfois de retomber dans nos anciennes façons de penser et d’agir. Demeurer en contact avec Al-Anon en téléphonant à d’autres membres, en lisant de la documentation Al-Anon ou en assistant aux réunions aide à amoindrir nos rechutes.

18. Comment pouvons-nous garder l’alcoolique loin de ses amis consommant de l’alcool ?

Nous ne le pouvons pas.

19. Comment éviter le découragement ?

a. En ayant foi en Dieu et dans le programme Al-Anon.

b. En nous tenant occupés et en aidant les autres.

c. En priant et en méditant.

20. Comment pouvons-nous parvenir à la sérénité ?

a. En gardant un esprit ouvert au cours des réunions, nous acquerrons ainsi des connais­sances et de la force grâce au groupe.

b. En adoptant seulement ce qui nous convient le mieux personnellement dans les Douze Étapes, la Prière de Sérénité et les slogans.

c. En apprenant à « lâcher prise et à nous en remettre à Dieu »; en nous détachant de l’alcoolique sur le plan émotif tout en ayant de l’amour dans notre coeur et en mettant notre confiance en Dieu.

21. Comment puis-je aider mes enfants ?

a. En devenant un membre actif dans Al-Anon.

b. En encourageant mes enfants adolescents à assister aux réunions Alateen et mes enfants plus âgés, à Al-Anon.

c. En lisant de la documentation Al-Anon et Alateen afin d’apprendre comment la famille tout entière a été affectée.

Extrait de la brochure « L’alcoolisme, un mal familial ».

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